Selon Marcelle Sénard
Mythologie
Depuis les origines de la mythologie, éternelle porteuse de messages, jusqu’à nos jours, les astres, les dieux, la nature, l’énergie et la conscience sont considérés en rapport étroit comme l’expression d’un même principe.
Ceci permet d’entrevoir la base d’une science des rapports et d’une loi des correspondances universelles, la mythologie ne pouvant se dissocier ni du symbolisme, ni de l’astrologie, ni de la psychologie.
Il subsiste peu de doutes quant à l’influence des mouvements des astres sur les conditions terrestres et sur l’être humain dans ses dimensions physiologique et psychique.
Tant qu’on oppose l’esprit et la matière, cela peut sembler difficile à concevoir.
Si dans l’univers, tout est mouvement, vibration, radiation et résonance, l’homme ignore malheureusement à peu près tout de sa fonction de capteur et d’émetteur d’ondes. C’est presque toujours à son insu et sans en comprendre le sens qu’il enregistre celles qui l’atteignent. Le plus souvent, il n’a la capacité ni de les admettre volontairement en son organisme, ni de les repousser et encore moins de les diriger et de s’en servir.
Il existe une dualité entre la volonté propre de la personne humaine et les forces inconscientes qui l’envahissent et la mènent souvent contre son gré.
Ces luttes permanentes entre conscient et inconscient, désir et destin font l’objet dans les récits mythologiques de nombreux combats épiques que les héros livrent aux « dieux et aux démons ».
Ces mythes, qui se terminent souvent par la victoire du « vaillant chevalier » symbolisent les épisodes et les phases à travers lesquels l’homme se transforme pour passer progressivement de l’aveuglement et de l’ignorance à la lucidité absolue.
« L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. » Lamartine
« L’analogie et le symbolisme sont des outils d’investigation, les fils conducteurs de l’inconscient collectif de l’humanité à travers les différentes civilisations. » Marie Marzak